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Le journal de Clo, notre famille expatriée à Djibouti
12 novembre 2017

Les enfants de la rue

J'ai fais ma rentrée aujourd'hui à Caritas. C'est un centre d'accueil de jour des enfants en situation difficile, mis en place par Caritas à Djibouti.

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La photo n'est pas de moi, je l'ai prise sur le net, je la changerai dès que possible, je n'ai pas pris le temps de prendre une photo, qui ne pose pas pb surtout, ce n'est pas du tourisme :)...

Avec l'appui de l'Unicef, l'organisation a mis en place cet accueil et offre aux enfants des services de base d' hygiène, de santé et de la nourriture, de divertissements mais aussi des vêtement etc...

Le centre fonctionne avec des bénévoles pour ce qui est du personnel, et de dons pour ce qui est du matériel.

J'avais envie de donner un coup de main en venant ici, mais je ne savais pas encore où ni comment. J'ai profité de la visite organisée par la section humanitaire du club loisirs et découvertes, le même jour où j'ai visité l'école de Boulaos, pour venir et me rendre compte du fonctionnement et du besoin réel.
J'avoue que j'appréhendais de vois quels types de soins il fallait apporter, quand je me suis inscrite pour aider à l'infirmerie, et ce que j'y ai vécu hier, est un mélange de sentiments, de sensations qu'il m'est encore difficile de définir vraiment. 

J'avoue que n'aitant pas du métier, mais fortement attirée par le fait de soigner, accompagner, que ce soit physiquement ou moralement ces enfants principalement et ces adultes qui viennent ont été plus forts.
Alors je m'attends à ce que parfois ce soit difficile, en plus pour ceux qui me connaissent vraiment bien je suis une éponge, une chouineuse, une peureuse, mais j'ai envie de passer ce stade, de me bousculer s'il le faut un peu.

J'ai vus des choses, certes, pas toujours très belles, (et je n'ai peut-être pas vu le pire). Ils n'ont pas toujours la chance de recevoir des soins de qualités comme on peut le voir ailleurs, mais on soigne leur blessures, on les écoute, et on fait avec les moyens du bord : Tout fonctionne avec des dons du coup pour soigner nous n'avons que ce que nous recevons en dons, il n'y a pas assez de gants, de compresses, de produits désinfectants etc... Je ne sais pas si d'ici on peut faire appel aux hôpitaux ou autres de l'étranger pour nous envoyer ce qu'ils sont prêts à jeter car ici les dates de péremptions passés, on s'en fiche il y a pleins de produits encore utilisables....

Chaque être réagit différemment mais, mon Dieu ! quelle joie hier quand ce petit garçon, par exemple, , accidenté de la route,  le pied déformé parce que l'opération a été faite à l'arrache si je puis dire. Il vient faire ses pansements, arrive méfiant parce qu'il ne nous connaît pas, sa bénévole adorée n'est pas là il est méfiant. On lui parle, on le rassure, on trouve un truc rigolo à lui faire faire et là, pendant le soin il se détend et se met à chanter.... c'est pas un cadeau ça ? Alors oui j'aimerai passer mes appréhensions et réussir à donner au moins une fois par semaine l'envie de sourire et de chanter à un enfant qui vit dans la rue, qui n'a pas grand chose pour lui à part des soucis qu'il ne devrait pas avoir à son âge. 


Merci CARITAS, merci les bénévoles, c'est un honneur de pouvoir donner un tout petit coup de main aussi insignifiant soit-il, et pour couronner le tout, le Docteur Agnès nous donne toutes ses connaissances pour que l'on puisse faire un maximum possible pour tout ça.

Et là je ne vous parle que de l'infirmerie, mais il y a du monde pour venir leur faire à manger, leur donner des vêtements, leur apprendre l'hygiène, faire de l'alphabétisation et leur faire faire des activités. Bravo vous tous !!!

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La cathédrale Notre-Dame du Bon-Pasteur de Djibouti

 

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Commentaires
E
Ça c'est une très belle initiative.<br /> <br /> Bravo !!!
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